Restaurateur de tableaux anciens
La restauration des tableaux anciens constitue l’une des multiples spécialités qui composent la branche des métiers d’art. Alors que les autres disciplines se consacrent entre autres à la rénovation de mobiliers et tapisseries, la peinture reste le principal objet ici. Diverses techniques d’art et de design sont au service du professionnel dont le facing, le rentoilage, le masticage. Zoom sur le métier de restaurateur de tableaux anciens !
Le restaurateur de tableaux anciens : un spécialiste de l’art et de la peinture
À travers l’activité de restauration de tableaux anciens, il devient aisé de constater que les œuvres d’art ont une certaine dimension éternelle. En effet, le restaurateur se dévoue à redonner vie et esthétique à des peintures, quelle que soit leur ancienneté. Visitez par exemple le site Missionartetpatrimoine pour découvrir un atelier de référence en matière de conservation et de restauration d’oeuvres d’art. Que vous habitiez Paris ou une autre ville de l’hexagone, confiez votre tableau à ce professionnel expérimenté pour un résultat de qualité.
Contrairement à l’appellation qui lui est attribuée, le restaurateur n’est pas uniquement habileté à rendre son éclat à un tableau d’époque. Il reste possible aussi de le solliciter pour remettre en état une œuvre abîmée, mais récemment peinte. Dans son approche, il privilégie en premier un examen minutieux des différentes parties constituant l’élément à restaurer.
Ainsi, selon qu’il s’agisse d’une peinture faite sur toile ou sur bois, les méthodes de restauration à employer ne sont pas semblables. Les techniques de travail utilisées dépendent également du type de colorant dont s’est servi le réalisateur du tableau.
Pour affiner son analyse, il peut arriver que le spécialiste fasse recours à l’expertise d’un historien d’art et de patrimoine culturel. Il est aussi appelé à travailler avec les conservateurs de musee. Il reste en outre la personne sollicitée pour toute rénovation de tableaux anciens dans un lieu saint, eglise, mosquée, temple.
Le processus de restauration d’un tableau ancien
La démarche de remise en état d’une peinture débute généralement par le facing. Celui-ci consiste à appliquer un papier spécial destiné à protéger l’ensemble des couches situées sous le vernis protecteur. Il est ensuite procédé à un nettoyage de la face arrière de la peinture, puis à une incrustation des bords de la toile. Le but recherché est de faciliter sa conservation dans le temps.
Il peut arriver que l’œuvre présente une ouverture sur sa surface ou que ses bordures soient en lambeaux. L’incrustation reste ici aussi la solution adaptée. L’étape suivante consiste à réaliser un rentoilage au moyen d’une nouvelle toile et à monter un châssis neuf à l’arrière du tableau.
Le restaurateur peut passer maintenant au décrassage de la peinture pour lui redonner plus de luminosité et d’éclat. Ceci est souvent associé à un nettoyage de l’excès de vernis du dessus de la couche picturale. Ce travail précédent permet au professionnel d’appliquer du mastic afin de dissimuler les zones dans lesquelles la peinture s’est détachée. Il s’agit de l’étape du masticage.
Au niveau des endroits recouverts de mastic, le spécialiste en restauration se sert de ses compétences de dessinateur pour combler les vides. Il veille à faire diverses retouches afin de créer une parfaite harmonie entre les motifs picturaux. Enfin, l’ultime étape consiste à faire un vernissage pour rehausser la beauté de l’œuvre.
L’exercice de la profession de restaurateur de tableaux anciens
À l’instar des cursus de formation classique, l’apprentissage du métier de restaurateur d’art est sanctionné par un parchemin. Les cours sont délivrés en grande majorité par des établissements publics. Ceci offre à l’apprenant d’acquérir soit un diplôme de niveau bac, bac+3, bac+5. Il existe également des parcours donnant droit à une qualification bac+2.
Trois débouchés se présentent au spécialiste en restauration et conservation au terme de sa formation. Il peut intégrer la fonction publique ou effectuer des rénovations d’art pour son propre compte. Enfin, il peut également choisir de se faire embaucher au sein d’un atelier. La rémunération, comprise entre 2 000-5 000 euros, varie selon le type d’emploi choisi.